Clair de Femme, 2022
Théâtre Le Public, Bruxelles
Scenographie
Stage design
Texte : Romain Gary
Adaptation : Itsik Elbaz
Mise en scène : Michel Kacenelenbogen
Avec : Anne-Marie Cappeliez, Anne-Pascale Clairembourg, Laurence D’Amelio, Itsik Elbaz, Jean-François Rossion
Assistante à la mise en scène : Anne Sylvain
Scénographie et accessoires : Sophie Hazebrouck
Costumes : Béa Pendesini
Lumière : Laurent Kaye
Vidéo : Sébastien Fernandez
Musique originale : Pascal Charpentier
Régie : Arthur Gengoux et Antoine Steier
Photographies Spectacle : Gael Maleux
« Je suis obligée de te quitter. Je te serai une autre femme. Va vers elle, trouve-là, donne-lui ce que je te laisse, il faut que cela demeure. La plus cruelle façon d’oublier ce serait de ne plus m’aimer. »
En sortant d’un taxi, un homme, éperdu de la mort prochaine de sa compagne, tombe sur une femme, emprisonnée elle aussi dans une indicible douleur. Ces deux êtres, déchirés par les événements, se rencontrent et décident de se donner la main, de s’aider mutuellement à traverser la nuit, comme un enfant aide un aveugle à traverser la route. Ils vont chaotiquement tenter de se rapprocher, chacun dans leur perception de la vie, ils vont se comprendre, s’affronter, se confondre, dans un mouvement de balancier.
Clair de Femme est le roman d’une nuit folle, de la rencontre et du couple, le roman des corps après l’épuisement, de l’aurore après les ténèbres. Si La Promesse de l’Aube était le roman de la naissance de l’amour, Clair de Femme est celui de l’éternité de Gary par-delà la mort, le roman de l’amour malgré la vie qui a donné trop de coups, de l’amour malgré tout.